« Du temps du roi Moabdar, il y avait à Babylone un jeune homme nommé Zadig » riche, doté de toutes les qualités et enclin à la philosophie et à la science. Il décide de trouver le bonheur dans le mariage et s'éprend de la noble Sémire. Blessé en tentant de la sauver d'un enlèvement, il guérit contre l'avis de la médecine et apprend que Sémire ne veut pas l'épouser (« Le Borgne »). Dépité, Zadig épouse Azora (« Le Nez »), qu'il est bientôt obligé de répudier.
Peu après, Zadig, accusé à tort d'avoir volé le cheval du roi Moabdar et la chienne de la reine, s'innocente, prouvant son habileté. Cependant il a compris combien il est difficile d'être heureux dans cette vie (« Le Chien et le Cheval »). Il cherche alors à se consoler par l'étude des sciences et à vivre au mieux dans une bonne société. Son voisin Arimaze, « l'Envieux », parvient à le faire accuser d'un crime de lèse-majesté. Moabdar comprend l'innocence de Zadig, qui gagne son estime, ainsi que la « complaisance » de la reine. Le héros se croit proche du bonheur (« L'Envieux »).
Zadig l'emporte à nouveau dans un concours qui doit récompenser l'action la plus généreuse accomplie dans les cinq dernières années (« Les Généreux »). Nommé premier ministre, il fait passer les lois sacrées avant tout (« Le Ministre »). Zadig est dès lors à la mode. Tous observent ses avis et jugements, car « il se contentait d'avoir le style de la raison ». Soucieux des affaires publiques et protecteur des arts, sa prospérité semble sans borne (« Les Disputes et les Audiences »). Mais il tombe amoureux de la reine, provoque la jalousie du roi et ne doit son salut qu'à la fuite organisée par son ami Cador (« La Jalousie »).
Parvenu aux frontières de l'Égypte, il tue un homme qui bat une Égyptienne nommée Missouf ; mais il ne peut empêcher son enlèvement par des courriers de Babylone (et ne le veut pas!)(« La Femme battue »). Accusé de cet enlèvement, Zadig est vendu comme esclave à Sétoc, auquel il rend service (« L'Esclavage »). Fâché que Sétoc vénère les astres, Zadig lui enseigne la véritable philosophie ainsi qu'à Almona (« Le Bûcher »).
Suivant son maître à la grande foire de Balzora, Zadig est mis en présence d'étrangers d'origines diverses en désaccord en raison de leurs superstitions respectives. Il leur donne une leçon de déisme (« Le Souper »). De retour en Égypte, il est menacé d'être brûlé. Sauvé par Almona, il doit cependant quitter Sétoc et partir pour la Syrie (« Les Rendez-vous »).
Attaqué près d'un château fort, son courage lui vaut l'estime du maître des lieux. Celui-ci soutient la « noble profession » de voleur qui l'oppose à Zadig (« Le Brigand »). Zadig s'intéresse sur le sort d'Astarté: un pauvre pêcheur le renseigne sur ce qui est arrivé à Babylone (« Le Pêcheur »).
Le hasard le met bientôt en présence d'Astarté. Dans une prairie, celle-ci cherche le basilic, pour guérir son maître. Zadig apprend d'Astarté comment Moabdar, jaloux, a voulu l'empoisonner. Sauvée par Cador, elle a été remplacée auprès du roi par l'Égyptienne Missouf mais est devenue esclave. Zadig réussit à guérir Ogul sans basilic et obtient la libération d'Astarté (« Le Basilic »). La reine, de retour à Babylone, est acclamée par son peuple qui décide de lui donner l'époux « le plus vaillant et le plus sage » lors d'un tournoi. Zadig triomphe. Alors qu'il doit revenir quatre jours après répondre aux énigmes des mages, revêtu de son armure, celle-ci lui est volée par son rival vaincu, Itobad. Conspuré, Zadig s'éloigne, désespéré (« Les Combats »).
Zadig rencontre un ermite qu'il décide d'accompagner quelque temps. Reçu chez un philosophe et chez une veuve charitable, l'ermite met le feu à la maison de l'un et noie le neveu de l'autre. Cela aurait provoqué la découverte d'un trésor et aurait empêché deux meurtres, y compris celui de Zadig. Ce dernier, révolté, voit alors le veillard se métamorphoser en un ange chargé d'« apprendre » à un faible mortel à se soumettre aux ordres éternels. L'ange Jesrad explique à Zadig que les méchants sont nécessaires pour éprouver les quelques justes vivant sur terre. L'ange ordonne de cesser « disputer » de toute chose et s'envole lorsque Zadig persiste à le faire. Zadig accepte de se soumettre à la Providence et repart vers Babylone (« L'Ermite »).
Vainqueur dans le concours des énigmes, il triomphe à nouveau d'Itobad et, ayant repris sonr armure blanche, se jette aux pieds d'Astarté. Le royaume connut alors « le plus beau siècle de la terre » car il éait gouverné par la justice et l'amour, et Zadig en bénit le Ciel (« Les Énigmes »).
(cf. voir analyse par chapitres)