Chapitre VII - « Les Disputes et les Audiences »

Zadig ne va pas tarder à se trouver en lutte à la méchanceté des hommes: après des affaires de droit commun (héritage, succession, reconnaissance de paternité), Zadig doit à présent s'occuper d'affaires religieuses. Or, la religion est l'un des domaines où s'exercent le plus, au temps de Voltaire, l'intolérance et le fanatisme.

  • Grand conflit entre deux « sectes opiniâtres » de Babylone pour savoir s'il faut entrer du pied gauche ou du pied droit dans le temple de Mithra. Zadig répond en entrant en sautant à pieds joints
  • Zadig appelle encore à la tolérance dans le conflit qui oppose les mages blancs et les mages noirs (catholiques VS protestants). Zadig s'efforce de faire triompher le point de vue consuel de la raison et du bon sens. Il combat donc le fanatisme et l'intolérance.

Zadig est en apparence bon: il est un homme de dialogue et d'action, qui est apprécié par tout le monde, mais on se soumet à un tyran.

Le rêve prémonitoire: Zadig comprend qu'un danger le guette.

Zadig est un être de clarté et de raison (pas de mystères, pas de superstitions).

Zadig se contentait d'avoir le style de la raison.

Pour Voltaire, comme pour Zadig, la lutte contre l'obscurantisme et le fanatisme passe d'abord par un effort de clarifier son langage de manière à ce que les hommes puissent rapidement se comprendre et communiquer. Un langage obscure risque toujours de devenir un moyen d'oppression. Zadig est donc un représentant de l'esprit des Lumières.


Critiques

  • La société qui n'a pas changé: se soumettent à Zadig comme à un tyran parce qu'il est puissant
  • Les femmes: volages et dominées par leur instinct. Pour elles, l'amour est une affaire de vanité:

    La plupart venaient lui parler pour des affaires qu'elles n'avaient point, pour en avoir une avec lui.

  • Les courtisans
  • Le fanatisme: gens ignorants
  • Les religions révélées, rites et dogmes, l'Infâme, intolérance (cf. Dieu n'a pas de préférence!)

(cf. voir Zadig et religion - leçon de déisme)
(cf. voir Comment Voltaire critique-t-il l'Eglise et ses représentants à travers Zadig? Quelles sont ces critiques?)


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