Grand et Tarrou - analyse de deux agonies

Joseph Grand (pp.264-266)

  • Le malade est à demi dressé sur son lit.
  • Il semble lucide, préoccupé par son manuscrit.
  • A sa lecture par Rieux, Grand s'agite, puis il crie de le brûler.
  • Il répète cet ordre avec vigueur
  • Comportement actif
  • Lucidité de l'esprit

Grand ne s'abandonne pas sans résistance à la peste. L'intérêt qu'il porte à son manuscrit et l'amour voué à Jeanne persistent.

Les forces de Grand:

  • Résistance
  • Attitude positive de la vie
  • Existence acitve, espoir d'être publié, amour pour Jeanne
  • Pas de contradiction: il faut toujours recommencer

Grand est un personnage positif et c'est la raison pour laquelle il ne meurt pas de la peste.

Jean Tarrou (pp.286-291)

  • Une toux secoue le corps du malade qui de loin en loin regarde encore Rieux et sa mère. Il essaie de leur sourire.
  • Par la suite, ses yeux s'ouvrent de moins en moins souvent.
  • La lumière qui éclaire encore son visage se fait de plus en plus pâle et transforme son visage en un masque désormais inerte.
  • Tarrou dérive lentement au fond de cette tempête. Son corps percé, brûlé, tordu, finit par s'immerger.
  • Passivité
  • Inertie mentale

Tarrou, à l'inverse, est tout entier livré à l'attaque. La peste est alors décrite en action à travers la métaphore du naufrage. (p.291)
Les images de l'eau et du feu rappellent une autre agonie, à savoir celle du fils du juge Othon. (p.218)

La vulnérabilité de Tarrou:

  • Attitude de résignation
  • Existence stérile sans espoir ni amour, il a perdu ses illusions
  • Absence d'espérance

Tarrou est un personnage négatif sans espérance. De plus, sa recherche de devenir un saint sans Dieu renforce les raisons de Camus de faire de Tarrou une des victimes de la peste.

(cf. voir L'agonie de Tarrou)

(cf. voir Comparaison de quatre agonies différentes)


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